mercredi 21 octobre 2015

Dans ma bibliothèque : N'oublier jamais

N'oublier Jamais
Michel Bussi
Editions Pocket : 2015

Résumé : " Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge.Ceci est la version de Jamal. La vraie ?


Histoire : L'on suit Jamal qui va se retrouver impliqué dans une histoire de meurtre, car il est celui qui à parler en dernier à la victime, mais voilà lui l'a vu se suicider. Jamal est perdu, il va tout faire pour trouver les réponses à ces questions sous fond de fuite. C'est mon deuxième livre de cet auteur, le premier étant le très bon «  un avion sans elle ». On retrouve cette atmosphère d'enquête contre la montre, qui est toujours aussi bien retranscrit.  La révélation principale (parce qu'il y ‘en une tripoté) est très bien amener, personnellement je ne mis attendait pas spécialement même si je sentais qu'il avait anguille sous roche. Par contre, arriver à la fin, l'on a trop de révélation, j'ai vraiment eu l'impression que ça ne finirait jamais et que je n'aurais pas le mot final de l'histoire. Certain  rebondissement sont je trouve vraiment tiré par les cheveux et m'ont fait sortir de l'aventure.

Personnage : Jamal notre personnage principal arrive à nous faire douter de lui avec toutes ces questions et ces souvenirs incertains. J'ai beaucoup apprécié son côté cynique et près a tout pour découvrir  la vérité mais, aussi ces histoires sur son handicap toujours très sympathique. Il est dur de parler des autres personnages du village sans trop en dire, je peux néanmoins dire que je n'ai pas du tout aimé Mona avec son caractère trop facile mais j'ai trouvé sympathique le gérant de l'hôtel que l'on voit peu. On a quand même beaucoup de personnages mais, on ne s'y perd pas.


Au final c'est une bonne lecture, juste en dessous d'un avion sans elle. Mais je lirais à coup sûr d'autre livre de cet auteur


Extraie :
-- Ramasser des coquillages. C'est interdit! Il y a un panneau, affiché au poste de secours, et pourtant tout le monde le fait... Les flics ne disent rien. Ca me dépasse...(...) Soit il y a un danger et on fait respecter la loi, soit il n'y en a pas et on laisse ces braves gens ramasser leurs moules... Mais interdire en tolérant, il n'y a rien de plus hypocrite, vous ne trouvez pas?

-A l'Institut Saint-Antoine, j'avais entendu des dizaines de fois des psys parler de cela. Des gosses qui niaient les atrocités dont ils avaient été les victimes. Non, leurs parents n'étaient pas des violeurs. Non, ils n'avaient pas subi d'attouchements. Oui, ils voulaient retourner habiter chez eux. Ces gosses se fabriquaient une autre vie, plus supportable. Dans leur tête au moins.



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